En début de carrière, on est loin de ces préoccupations, nous direz-vous. Une récente enquête, réalisée par PensioPlus et Assuralia auprès des jeunes souligne en effet qu’environ 60 % des participants (même près de 65 % des répondants avec moins de cinq ans d’expérience professionnelle) indiquent ne pas se soucier de leur pension, que cela ne les concerne pas. En même temps, la retraite suscite des inquiétudes, 60% des jeunes interrogés se préoccupant de leur situation financière : ne pas pouvoir mener une vie confortable (50 %), ne pas disposer d’un revenu complémentaire (69 %) voire se retrouver sans argent (62 %). Une crainte qui est alimentée par une méfiance à l’égard du système des pensions, 53 % des répondants indiquant ne pas avoir confiance dans le fait que l'État pourra continuer à payer les pensions. La même proportion environ doute du fait que la pension légale suffira à maintenir le niveau de vie souhaité. Et les femmes se font davantage de soucis que les hommes ; elles posent un regard plus pessimiste sur l’aspect financier de la pension.
Et malheureusement, ces peurs se justifient car aujourd’hui, force est de constater que de moins en moins de travailleurs cotisent pour les retraités, ce qui a pour conséquence que, globalement,
8 retraités sur 10 ne peuvent pas payer la facture de leur maison de repos ( en supposant un coût mensuel de 2000€ ) avec leur seule pension légale. Une situation inquiétante à laquelle personne d’entre nous n’espère être confronté.
Et pour y pallier,
il n’est jamais trop tôt pour penser à ce que vous pouvez mettre en place, en en parlant avec votre employeur. De notre côté, nous sommes en effet convaincus que pour que chaque futur retraité puisse vivre financièrement sans soucis, il est essentiel de combiner premier (légal) et deuxième (pension complémentaire) pilier. Or, à ce jour, 36 % des salariés n'ont pas de deuxième pilier et 40 % n'ont pas de deuxième pilier suffisamment élevé, souligne une étude de Sigedis.
Donc, à vos marques, prêts, partez !